Atelier 12 : Angleterre-Irlande

{{Atelier animé par}}
{{Graham Parker }}
{Shopping Centre}


{{Intervenant}}
{{François Moss}}
Directeur opérationnel développement
{Pantheon Retail (Angleterre)}


{{Graham PARKER}}
_ Les Etats-Unis comptent plus de 250 centres de marques. Chaque centre correspond à 1,2 million de visiteurs. Le marché irlandais devient mature avec 6 millions de visiteurs et 5 centres de marques (comme la Suède et la Suisse).
Sachant que plus de 60% des commerces de détail de marques sont situés dans les rues des centres villes et qu’il n’y a pas de restrictions sur les périodes de soldes, la valeur ajoutée par les centres de marques est quelque peu laminée.
Le commerce est devenu plus difficile avec la renaissance de Marks and Spencer.
Le chiffre d’affaires de NEXT a baissé de 3% cette année. Il en résulte qu’ils ont une chaîne d’approvisionnement plus courte et dont 25% de stocks disponibles. Marks and Spencer dépensent 150 millions d’euros en marketing au Royaume-Uni par an et NEXT dépense près de 10 millions d’euros. L’Irlande a des caractéristiques différentes. Quelles sont vos expériences ?



{{François MOSS}}
_ L’Irlande a un marché très difficile. Le seul centre de marques britannique que vous puissiez reproduire serait situé sur la côte est alors que la côte ouest est davantage peuplée et organisée autour de petites villes.



{{Graham PARKER}}
_ Deux des trios opérateurs sont bases en Irlande du Nord. C’est probablement lié au système de planification et à la législation britannique. En fait le système de planification dans le sud n’est pas tellement orienté planning.



{{François MOSS}}
_ Le nord offre davantage d’opportunités aux développeurs. L’Irlande est un pays tout désigné pour le design et pour les petites entreprises. Actuellement tous les vêtements tendance sont importés du Royaume-Uni.



{{Graham PARKER}}
_ Le système irlandais est davantage orienté sur l’épargne que sur la dépense d’argent dans les centres de marque; les irlandais ont des comptes d’épargne particuliers.







{{De la salle}} (Journal du textile)
_ Quelle est la santé financière des 50 magasins d’usine au Royaume-Uni ?



{{Graham PARKER}}
_ Je ne sais pas à quoi correspondent les niveaux de consommation, cela dépend des centres. S’agissant des performances prématurées, la plupart des grands centres de marque sont maintenant entre les mains d’institutionnels. Cela démontre que la communauté financière a toujours confiance dans les centres de marque.



{{François MOSS}}
_ A mon avis, le taux d’occupation varie de 80 à 85%. Il y a deux types de centres de marque, les petits qui généralement s’en sortent plutôt bien, et les grands, les ambitieux qui occupent le marché. Le Royaume-Uni est un marché très fuyant : on peut faire beaucoup d’argent dans les deux types de centres. Le marché britannique est en avance par rapport au marché continental et ses magasins sont ouverts 7 jour sur 7.



{{Graham PARKER}}
_ Les dimanches représentent le deuxième jour pour le commerce après le samedi. Si l’ouverture était possible sur la journée, ces magasins seraient alors aussi bons que le samedi.



{{François MOSS}}
_ Les dimanches sont souvent meilleurs pour les achats que le samedi.



{{De la salle}} (Samsonite)
Quels centres de marque survivront-ils dans des périodes de marchés en déclin ?



{{Graham PARKER}}
_ Les survivants seront ceux qui adopteront une stratégie avec des investissements dans le marketing ‘en créant ‘ une impression d’espace grâce à un design attirant les « bons » consommateurs.



{{François MOSS}}
_ Il y a deux aspects dans le succès. L’un est la zone de chalandise et la dynamique. L’autre est une gestion forte.



{{Graham PARKER}}
_ L’Ecosse a deux centres de marque moribonds; l’un est très proche de Livingston. Livingston est rattaché à un shopping centre qui présente certains défis aux commerçants.



{{De la salle}}
_ En France, 15 centres au maximum pourront être créés. Comment expliquez-vous, que pour une population équivalente en nombre, le Royaume-Uni puisse accueillir 49 centres ?



{{Graham PARKER}}
_ Le fait d’avoir un système de planification central est décisif. Certaines villes ont permis à des centres de marque de se développer d’une manière telle qu’ils sont en train de voler des affaires aux autres sites. Les universités du Royaume-Uni pourraient accepter davantage de centres de marques.



{{François MOSS}}
_ Il faut regarder la distribution au niveau du consommateur; le Royaume-Uni est dense avec par exemple (le sud-est de l’Angleterre: 25 millions d’habitants. Vous ne connaissez pas une telle densité de population. Il faut regarder lé répartition de la population ; le Royaume-Uni est dense avec par exemple (South East of England. Vous ne connaissez pas les mêmes problèmes de densité en France ?



{{De la salle}}
_ Vous pouvez nous en dire plus sur TK Max ?



{{Graham PARKER}}
_ TK Max s’est développé de manière très agressive. Il ne se commercialise pas aussi bien que les centres de marques. Il ne se concerte pas pour la stratégie qui est davantage basée sur les expériences de type loisir.



{{François MOSS}}
_ Le type de consommateur est très différent. Dans les centres de marques comme PBL, les consommateurs n’ont généralement pas de temps à perdre ; ils savent ce qu’ils veulent. Leurs achats sont très planifiés. TK Max est par ailleurs sous la coupe des marques.