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Europe : une réglementation différente d’un pays à l’autre…

{{{La justice complique la vie des déstockeurs}}}

Même quand elle concède sa distribution à un licencié, une marque peut s’opposer à la diffusion de ses produits par des déstockeurs, vient d’estimer la Cour Européenne de justice…

Source: Journal du Textile n°2001, 12.05.2009, p. 2/3

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{A défaut de réglementation propre, les centres de marques ou de magasins d’usine doivent satisfaire à des conditions d’implantation et/ou de fonctionnement. Celles-ci s’avèrent plus ou moins contraignantes selon les pays. Ainsi, en matière d’implantation, deux groupes d’Etats se distinguent dans l’Union Européenne : ceux où les projets de création et d’extension sont soumis à une autorisation spécifique (cas de la France), indépendante du permis de construire, et ceux, en nombre plus restreint, où ces projets dépendent uniquement de la délivrance du permis de construire (cas du Royaume-Uni).
A terme, la Commission Européenne, qui souhaite lever tous les obstacles en matière d’exploitation commerciale, pourrait uniformiser la réglementation applicable à ces centres.}




{{{Allemagne}}}

Comme en France, plusieurs types de réglementation s’appliquent aux magasins d’usine en Allemagne :

{{Implantation et construction}}
_ Les implantations de centres de marques doivent répondre aux prescriptions définies, d’une part par la loi fédérale sur l’aménagement du territoire et le recueil des lois relatives à la construction et d’autre part, par les programmes de développement des Länder. L’objectif majeur est de mettre en œuvre un développement du territoire durable, liant les exigences socio-économiques aux équilibres écologiques.

Exemple du Bade-Wurtemberg
_ Au niveau du Bade-Wurtemberg, le plan régional de développement du territoire (1983) pose les conditions suivantes aux projets d’implantation de commerces de détail à grande surface :
_ « Les commerces de détail à grande surface et autres grandes surfaces commerciales pratiquant la vente directe au consommateur final ne doivent être implantés que sur des sites permettant leur intégration dans le système général d’approvisionnement en fonction de leur taille et de leur zone de chalandise. Ils ne doivent en aucun cas porter préjudice, par leur implantation ou leur dimension, aux structures urbanistiques et au système d’approvisionnement de proximité de la population vivant dans la zone de chalandise. »
Concernant plus particulièrement les grandes surfaces commerciales, le Plan régional précise (chapitre 2.5.3) :
« L’identification, l’implantation ou l’agrandissement de marchés de consommateurs, de centres d’achats ou autres grandes surfaces commerciales doivent s’effectuer de telle sorte que la structure d’implantation et le système d’approvisionnement de la région et des environs ne soient pas pénalisés. Il convient avant tout de veiller à quatre choses :
– Que ces implantations ou agrandissements soient réalisés sur des sites permettant leur intégration dans le système d’approvisionnement de la zone de chalandise,
– Que les liaisons routières de proximité soient assurées et que l’implantation ne soit réalisée que dans des zones d’habitation ou à proximité immédiate,
– Que ces implantations ne pénalisent pas les noyaux centraux d’approvisionnement,
– Qu’elles n’entravent pas l’approvisionnement de proximité et la diversité de l’offre. »

{{Publicité}}
_ Les règles de publicité sont encadrées pour toutes les ventes directes d’usine à des consommateurs. Ainsi, seul le fabricant peut procéder à ce type de vente. Il ne peut faire référence, dans sa publicité, à l’origine des articles (« direct d’usine », « prix d’usine »,…) que dans les 3 cas suivants :
– le fabricant vend exclusivement à des consommateurs,
– le fabricant vend à prix identiques aux consommateurs et aux revendeurs,
– le fabricant indique clairement, dans la publicité, que le prix de vente aux consommateurs est plus élevé que celui pour les revendeurs.

En outre, au niveau de l’exploitation de l’entreprise, les règles d’horaires d’ouverture et d’affichage de prix sont identiques à celles applicables à tout établissement de vente.




{{{Belgique}}}

{{Loi du 29 janvier 1975}}
La législation applicable aux magasins d’usine en Belgique était la loi sur les implantations commerciales du 29 juin 1975. Cette loi prévoyait qu’il convenait d’obtenir une autorisation pour toute implantation ou extension d’un magasin. Cette loi a gagné le surnom de « loi cadenas ».
Elle divise le territoire belge en deux zones (urbaine et rurale) et, à partir de cette distinction, les entrepreneurs voyaient ou non leurs projets soumis à l’obtention d’un permis socio-économique.
Pour les zones rurales, il fallait un permis pour toutes les surfaces commerciales excédant 750 m² de plancher commercial et/ou 1 000 m² de surface bâtie brute. Pour les zones urbaines, le même permis était nécessaire quand la surface commerciale nette dépassait 1 500 m² et/ou quand la surface bâtie brute dépassait 3 000 m². La décision de délivrer ou non un permis pouvait prendre plus de 6 ans.
La procédure mise en place par la Loi de 1975 sur les implantations commerciales ne prévoyait un recours que dans le cas où le Comité socio-économique pour la Distribution émettait un avis favorable ou partiellement favorable sur un dossier.
Cette loi s’est appliquée jusqu’au 1er mars 2005.

{{Loi du 13 aout 2004}}
Une révision de la loi sur les implantations commerciales s’est poursuivie, s’inscrivant, entre autres, dans le processus de simplification des législations existantes en donnant un pouvoir décisionnel accru aux autorités locales tout en écourtant ces délais de décision.
La nouvelle loi du 13 août 2004, surnommée « Loi Ikea », prévoit qu’il convient d’obtenir une autorisation pour toute implantation ou extension d’un établissement de commerce de détail ou d’un ensemble commercial dépassant une surface de vente nette (accessible au public) de 400 m².
Des procédures différentes sont d’application selon la taille (entre 400 m² et 1.000 m², > 1.000 m² et > 2.000 m²) et le type d’opération (nouvelle implantation, extension, extension limitée, déménagement …).
Contrairement à la loi de 1975, une procédure de recours est prévue auprès du Comité Interministériel pour la Distribution.
A titre d’information sont repris ci-dessous les schémas des différentes procédures ainsi qu’un condensé de la réglementation.

{Pour en savoir plus}

-*Loi du 13 aout 2005 – schémas des différentes procédures.
_ {Source : Spica Consult, février 2007.}

-*Réglementation des implantations commerciales en Belgique.
_ {Source : [www.urbicom.fr->http://www.urbicom.fr], mai 2006.}




{{{Danemark}}}

Le régime juridique applicable à la création et à l’agrandissement des magasins de commerce de détail au Danemark est régi par la loi No. 563 sur l’aménagement du territoire (Planloven) du 30 juin 1997, modifiée par la loi No. 440 du 10 juin 2003. Il s’agit d’une loi cadre qui fixe le partage des compétences entre les différentes divisions administratives danoises: l’Etat, les régions et les communes.
La loi soumet à condition la création de magasins de commerce de détail dont la surface serait supérieure à 1 500 m², ainsi que la création de magasins de produits de consommation courante (du type supermarché et autres magasins d’alimentation) dont la surface serait supérieure à 3 000 m². Les régions doivent exposer, dans le plan régional qu’elles soumettent annuellement au Ministère de l’Energie et de l’Environnement pour approbation, les raisons qui ont motivé
l’autorisation de création d’un magasin de dimensions supérieures aux limites susmentionnées. L’autorisation régionale sera ensuite confirmée ou infirmée par le département de l’aménagement du territoire.

{Pour en savoir plus}
-*Direction danoise de l’aménagement du territoire (Ministère de l’Environnement)




{{{Espagne}}}

La loi de l’ordre du commerce des détaillants du 15 janvier 1996 a introduit certaines règles dans le but de rendre le secteur du commerce plus stable. A l’identique de la France, le gouvernement espagnol avait mis en place un train de mesures drastiques afin de geler la progression du commerce moderne. En effet, la situation était devenue très tendue entre les petits commerces traditionnels et les grandes surfaces émergentes.
La réglementation actuelle est plus consensuelle. Ce sont les communautés autonomes qui sont en charge de son application. Ainsi, les conseillers municipaux jouent un rôle très important dans l’urbanisme commercial.




{{{Pologne}}}

Actuellement, la législation polonaise est vide en matière de réglementation des équipements commerciaux. Deux textes de loi définissent la procédure à suivre en matière de création d’équipements commerciaux mais il s’agit de textes généraux, applicables à toute construction :

– Loi sur l’aménagement du territoire du 27 mars 2003 (J.O. de 2003, n°80, texte 717) qui régit les questions relatives à la politique de l’aménagement local par les collectivités territoriales et les organes de l’administration gouvernementale, ainsi que la procédure en matière d’aménagement du territoire et des constructions.
– Loi sur la construction du 7 juillet 1994 (J.O. de 2003, n°207, texte 2016) qui régit les questions relatives aux projets, à la construction, au maintien, à la démolition d’immeubles et définit les principes de fonctionnement des organes d’administration publique dans ce domaine

La construction d’un équipement commercial de plus de 2 000 m2 est donc soumise aux règles d’aménagement du territoire de la commune concernée. La construction d’un équipement commercial doit remplir les conditions définies dans le plan local d’aménagement du territoire de la commune ou – lorsqu’un plan local n’existe pas, ce qui serait le cas pour 88% des communes de Pologne – dans l’étude des conditions et des modalités d’aménagement territorial de la commune.

Un projet de loi visant à limiter le développement de la grande distribution avait été élaboré il y a quelques années mais compte tenu de l’opposition de la majeure partie de la classe politique d’alors n’avait été ni adopté ni, semble-t-il, réellement étudié. Ce projet envisageait de soumettre toute ouverture de magasin d’une surface comprise entre 400 et 2 000 m2 à l’accord préalable des autorités de la commune et toute ouverture de magasin d’une surface supérieure à 2 000 m2 à l’accord supplémentaire des autorités de la voïvodie (région). En outre, un article du projet de loi prévoyait le versement par chaque magasin d’une taxe journalière aux autorités locales.

Fin 2005, un projet de loi similaire à l’initiative du parti populiste Samoobrona (littéralement Auto Défense) a été envoyé au Parlement polonais. Dans ces grandes lignes, le projet propose l’interdiction pour les villes de moins de 15 000 habitants de tout équipement commercial d’une surface de vente de plus de 400 m2 et pour les villes comprises entre 15 000 et 50 000 habitants, d’une surface de 600 m2. En outre, les ouvertures de surfaces commerciales supérieures à 2 000 m2 devraient être soumises à autorisation. Par ailleurs, le projet de loi contient une limitation du commerce dominical : les ouvertures de magasins seraient autorisées dans le cas où ceux-ci n’emploient pas plus de 5 personnes.

Ce projet de loi figurait parmi les conditions du « pacte de stabilisation », engagement liant les partis PIS, Samoobrona et LPR, dans le cadre d’une coalition parlementaire établie au début de l’année 2006. Depuis, cette union a donné lieu à un gouvernement de coalition mais le projet de loi n’est pas revenu au cœur de l’actualité.




{{{Portugal}}}

Selon le décret de loi du 20 août 1997, modifiant le décret de loi de 1995 et la loi de 1992, l’obtention d’une autorisation d’installation est obligatoire pour les unités commerciales importantes. En ce qui concerne l’implantation d’un centre de marques, le seuil est fixé à 20 000 m².
La demande se dépose auprès de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC). L’autorisation du Ministère de l’Economie n’est accordée que si la part de marché du centre de marques sur le territoire (continental) est inférieure à 15 %.
Ensuite, le démarrage d’activité est soumis à autorisation de fonctionnement délivrée par la DGCC qui vérifie si les conditions générales sont remplies.




{{{Plus d’infos sur la réglementation européenne}}}

-*Etude comparative des législations européennes
_ {Source : [Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et des Professions Libérales], octobre 2006.}

-*[Environ 10% des salariés européens travaillent le dimanche. « En 2000, dans l’UE, environ 25 % de femmes salariées et plus de 20 % d’hommes travaillaient régulièrement le samedi. La proportion de femmes et d’hommes travaillant généralement le dimanche était, quant à elle, de 10 %. (…) »->www.magdus.fr/Environ-10-des-salaries-europeens]



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{{{More information about the third european conference on factory outlet centres}}}

[Program->http://www.magdus.fr/Developments-in-brand-distribution]

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Workshop 8 – Factory outlet centres – a development opportunity for brand names?

{{Facilitator}}
{{Olivier Dauvers}}
{Tribune Grande Conso}


{{Speakers}}
{{Juan-Marcos Gabas}}
Chef Real Estate Management Corporate
Deputy director
{Neinver (Spain)}
{{Alain Salzman}}
President
{Concepts et Distribution
Marques Avenue}
{{Ulrich Nordhorn}}
President
{Retail Development Group (Germany)}


{{Olivier DAUVERS}}
_ What can we do with the 5 to 7% excess production? Burn it to avoid dissemination and to protect the brand? Sell it off via a discount chain to dispose of it all? Neither of these solutions is profitable. Brand centres allow the manufacturer to sell his stock directly and at the same time be in control of his brand image.



{{Ulrich NORDHORN}}
_ We are developers, with two outlet centres in Germany. We also develop brands in outlet centres (Puma, Airfield). The retail world trend has changed. Wholesalers have to become retailers otherwise they are losing customers. They have been more productive than in the past therefore they are now investing into outlets to get rid of their stocks. On the other hand, retailers look for a competitive environment in the centres when choosing to sell their brands. Retailers now need more multiple factory outlet centres to sell their merchandise. Some retailers, such as H&M and Zara have a system within their stores where they sell their stocks at discounts. For others, upper medium and medium up, the distribution channel is different.



{{Juan-Marcos GABAS}}
_ Distribution chains are changing their collections increasingly frequently. They use outlets to occupy an additional profitable space in the sales chain, to access a new distribution channel and a population that has not been a priority target. Outlets enable the brand image to be kept under control and they give a direct knowledge of the market. They enable chains to spin off the brand and to carry out a market test at a lower cost. If the concept fundamentals are strictly applied, profitability of brand centres is less in comparison with traditional retailers.



{{Alain SALZMAN}}
_ Even if brand outlets are more sophisticated (architecture, etc.) than factory outlets, both are built on the same fundamental principles – brand names, a price for the consumer and selling off the previous year’s excess stock in advantageous conditions for the manufacturer. Sales per square metre are comparable for traditional shopping centres and brand outlets, the average for the Marques Avenue centres is 3500 € / m².







{{Olivier DAUVERS}}
_ Is the increase in the number of projects in comparison with the available brands a threat to the fundamental principles of the concept?



{{Alain SALZMAN}}
_ There are a lot projects announced but the number of centres that are actually built are less numerous. In France, due to the « loi Royer » (Royer bill), which became the « loi Raffarin » (Raffarin bill), the centres have developed gradually. Today the risk is less, thanks to the fact that the field has become more professional and the fundamental principles have been observed (brand and price).



{{Juan-Marcos GABAS}}
_ There are abundant projects in Spain, too, but they are often slowed down by two players – the promoters, who are exacting with respect to the location of the site and the brands, who are careful to protect their network and to be consistent in their sales strategies.



{{Ulrich NORDHORN}}
_ There is a differentiation between the approach of each outlet centre and what the customer needs to be attracted. We have a further demand for factory outlets because of the change in the retailer industry.



{{Olivier DAUVERS}}
_ What is the average level of branded excess stock? What levels of excess stock determine if the brand is well managed or badly managed?



{{Ulrich NORDHORN}}
_ It depends on the brands and the philosophy of the company. Some brands encounter major problems and have a lot of overstock and others less. If a retailer and/or brand produces more than 2-3 % of overstock, he is not performing well.



{{Olivier DAUVERS}}
_ What is the result of benchmarking between the brand centres and other stock outlet channels (in particular Internet)?



{{Ulrich NORDHORN}}
_ If a brand would start an outlet online business sale, the internet would drive the same sales as a big store.



{{Olivier DAUVERS}}
_ Apart from the volumes of goods sold, what are the differences in marketing and in brand image?



{{Ulrich NORDHORN}}
_ As a retailer, you need to find a clean dynamic way to get rid of the overstock. That is why a factory outlet is an excellent solution for brands. But some like Gucci or Prada burn their unsold merchandise to keep the exclusivity of the brand.



{{Juan-Marcos GABAS}}
_ In Spain, the on-line sales market is relatively narrow and is used mainly for services (travel, music etc.). Internet, like the discount outlet system, raises the problem of the uncertainty as to where the product ends up, whereas de-stocking provides increase brand awareness and visibility.



{{Olivier DAUVERS}}
_ In France, cumulated turnover of « ventesprivées.com » and the sixty-eight sites operating on the same market amounts to almost 400 million Euros …to the detriment of the brand centres?



{{Alain SALZMAN}}
_ Sales in the centres have not dropped. Internet has, in fact, raised consumer awareness to different methods of buying, as a complement to brand centres.
But Internet is no good to those people who do not have it, who do not want to pay on-line, or who want to try out the products. In fact, brand centres grew up because of the brands’ dissatisfaction with the discount chains. Internet operates just like a discount chain, selling off high volumes, but without any control of brand image. Committing to large scale on-line sales could become an irreversible move for a brand, who would then not be able to sell at normal prices.



{{Olivier DAUVERS}}
_ So Internet would provide too much visibility?



{{Alain SALZMAN}}
_ The argument of the brand centres’ responsibility in managing overstocks and brand image is not valid for on-line sales. When Marques Avenue wanted to court the favour of customers in Neuilly, the 16th and 17th arrondissements of Paris, we did not set up in Neuilly, but in the Ile Saint-Denis, to minimise the risk of the target consumers coming across this offer.


Marchés et tendances en Europe

{{{Le secteur des centres de magasins d’usine et villages de marques en Europe}}}

-*{{Les magasins d’usine et villages de marques : temples du shopping touristique. Panorama de l’évolution des centres de magasins d’usine et villages de marques en Europe}}
_ Source : Caroline LAMY, experte Magdus. Article publié dans le numéro spécial « Tourisme et shopping » (1re partie : Luxe, mode et bonnes affaires) de la revue « Espaces, tourisme et loisirs » n°269, avril 2009.



{{{Plus d’infos sur le secteur en Europe}}}
_
[{{Notes de conjoncture européenne}}->http://www.magdus.fr/Fonctionnement-des-centres-de]
_ {Source : Synthèses semestrielles de l’Observatoire européen des centres de marques et magasins d’usine}

-*{{Ouverture des centres de marques européens le dimanche : situation et position de leurs dirigeants}}
_ {Source : Observatoire européen des centres de marques et magasins d’usine, juillet 2007}

-* {{Innovation, centres de marques et magasins d’usine}}
_ {Source : Observatoire européen des centres de marques et magasins d’usine, 2007}

-* {{Centres de marques : les nouvelles approches du concept en Europe}}
_ {Source : Observatoire européen des centres de marques et magasins d’usine, 2004}



-*{{Profil type du consommateur anglais}}
_ {Source : Observatoire Economique CCI Troyes et Aube, juillet 2004}

-*[{{Toutes les études…}}->http://www.magdus.fr/Analyse-et-developpement-du]

{{{Le marché de l’habillement en Europe}}}

_
Le marché suisse du prêt-à-porter
_ {Source: Ambassade de France en Suisse – Mission économique, octobre 2008}

_
Le marché du prêt-à-porter féminin en Irlande
_ {Source: Ambassade de France en Irlande – Mission économique, août 2008}

_
Le marché de l’habillement en Lituanie
_ {Source: Fiche synthèse sur le marché de l’habillement en Lituanie, avril 2006}




Quelques observations sur le marché allemand de l’habillement
_ {Source : Evelyne Chaballier, directrice du département études et conjoncture de l’IFM (Institut Français de la Mode), 2005.}




{{{Plus d’infos sur le marché de l’habillement en Europe}}}

Quelle part de leur budget les ménages européens consacrent-ils aux dépenses en habillement et chaussures? (Mars 2007)

————

_ Contact : [->accueil@magdus.com]

Liste des intervenants

-* François Baroin, Maire, Ville de Troyes
-* Christine Baudchon, Directeur du réseau, Zapa
-* Alessandro Bedeschi, General Secretary, European Association of Fashion Retailers
-* Jean-Loup Besquent, Directeur filiale outlet europe, CWF / Vecopri
-* R

Workshop 10 – Brand Centres in Europe – facts and figures

{{Facilitator}}
{{Bruno Rogowski}}
{Magdus}


{{Speaker}}
{{Caroline Lamy}}
specialist
{Magdus}


{{Caroline LAMY}}
_ Factory shops adjoining production sites have existed since the 1930s, but the modern concept of brand centres did not emerge until 1974, in the United States and 1984, in France. The sector did not begin to become truly professional until ten years later, with McArthurGlen, Concepts & Distribution, etc. By the end of the 1990s, brand centres had literally exploded.
_ The first, minimal, generation started in 1984 with the « Usine » at Roubaix. Factory outlets were set up in industrial towns and the goods they offered were disparate. The brands were inconspicuous and customers, mostly families, came because of the prices. The architecture was minimalist (warehouses), there were no services and advertising was by word of mouth.
_ In 1993, the second generation arrived, underpinned by professionals (Marques Avenue at Troyes). They emphasised the brands and guaranteed price mark-downs. The centres were laid out like traditional shops and there was media advertising; but the target population was still families from industrial towns and urban areas.
_ The third generation appeared in the United Kingdom at the end of the 1990s, marking a new breakthrough – increased brand selection and enhancement, improved shopper comfort, customer loyalty schemes in a market that was becoming extremely competitive. New centres were set up in major tourist areas and capitals, in order to attract tourists.
_ The fourth generation, which also started in the United Kingdom around 2000, concentrates on top-of-the-range products. Operators have created centres dedicated to certain types of products or themes, and combine leisure and tourist activities, referred to as « funshopping ». These centres meet High Quality Environmental standards.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ You often find the same operators present in all the different generations of the concept. How did the concept develop in Europe?



{{Caroline LAMY}}
_ Ten years after the creation of the « Usine » in Roubaix, factory outlets emerged across Europe, from the west to the east. In 1993, there were 8 centres in Europe, and today there are 150, or a total trading surface area of two million square metres.
The United Kingdom, Italy, Spain and France are the market leaders. Brand centres exist mainly in a large areas in the centre/west of Europe, where there is high through traffic and high population density. The number of projects is exploding – over 2.3 million square metres are currently at the project stage.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ Do any of the second generation projects still exist?



{{Caroline LAMY}}
_ Operators tend to adopt the fourth generation concept, in order to distinguish themselves from their competitors. However, there are certain cultural differences, which may be an obstacle; in France, for example, « funshopping » has not been spontaneously accepted.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ Who are the operators today?



{{Caroline LAMY}}
_ Today there are over sixty operators, the leader being McArthur Glen. The six European leaders share 36 % of the activity, but all operators are increasing the number of their centres. We can quote some key dates – in 1993, the Marques Avenue centre at Troyes opened, and Clarks Village in the United Kingdom. In 1995 McArthurGlen entered the market. From 2000 onwards, investors became increasingly present in the market and in 2007, Unibail and Rodamco Europe merged.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ What are the major current development trends in this brand centre sector?



{{Caroline LAMY}}
_ It could be said that there are six major trends:
– player diversification – new players are emerging, those who are extending their activities (Ikea, Unibail), to which you can add local operators and investors (banks, insurance companies, pension funds, etc.)
– marketing policy – the market offering is becoming more diversified and is going up-range. Operators are insisting on high architectural quality in the new theme centres (tourism and leisure) and are seeking to play a role in sustainable development.
– location – centres are being set up along major routes and in tourist areas and major European cities.
– a new method of distribution – apart from relieving excess stock, the centres are true business areas.
– brands and the regions – previously the Brands tended to neglect brand shops. Now the centres generate throughput, which is stimulating interest from the brands and from the regions.
– competition is growing between the operators, but also perhaps with other distribution channels, such as internet.



{{Discussions with the floor}}



{{Neil CHAPMAN}}, Chameleon Retail
_ As generations move on, what type of buildings are developers constructing, strip malls or village type outlets?



{{Caroline LAMY}}
_ The « village » concept appears to predominate over strip malls, but each operator has his own strategy; Concepts & Distribution, unlike Mac Arthur Glen, does not build villages.



{{Alexandre SEJOURNE}} (Real-Estate Director, Marques Avenue)
_ We should beware of « seeking out every square metre ». This would lead to centres being isolated in small collectivities. Centres that are too big do not enhance the brands. We must not deceive the consumer with the attractive villages.



{{Barbara HORATZ}} (BVS Outlet villages)
_ There is not one single architectural solution. In Germany, for example, consumers appreciate steel and glass structures just as much as the village concept.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ Is a village more likely to reflect local features and to be integrated into the environment?



{{Barbara HORATZ}} (BVS)
_ There is room for several concepts.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ With the surface area increasing, is not the problem a shortfall of brands for the centres?



{{Alexandre SEJOURNE}} (Real Estate Director, Marques Avenue)
_ We have to observe marketing levels after the centres have opened. At Nantes, Usine Center on the Atlantis area, where there is high quality architecture, closed after six months. The centres need the brands.



{{Neil CHAPMAN}}, Chameleon Retail
_ In terms of architecture, are village centres and covered malls mostly built?



{{Robert VAN DEN HEUVEL}} (BVS Outlet villages)
_ Outlet centre architecture depends on the country so as all the shopping centres. Thus there is no definite trend.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ How does Nike view this multiplication of projects?



{{Robert VAN DEN HEUVEL}} (BVS Outlet villages)
_ Nike can be found in every centre and generally do well in all the markets.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ Will 20% of unsold stock be enough to meet the potential demand associated with the announced development of these centres? No doubt they will need more goods and more unsold stock!



{{From the floor}}
_ Brands that only use the Outlet channel are a danger for brand centres, and the centres should make sure that they do not host such brands.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ Is there a minimum size for a centre?



{{Alexandre SEJOURNE}}
_ That depends on the country. In Italy, the large centres are profitable because the share of consumption for clothing is 8 %. In France, it is only 4 %, so centres in France prefer to grow gradually.



{{Robert VAN DEN HEUVEL}} (BVS Outlet villages)
_ Nowadays, a minimum of 15000 to 25000 square metres is necessary for an outlet centre, otherwise customers will not want to drive a certain distance to visit it.



{{Cédric MOULIN}} (VF Europe)
_ For VF, it is not the size or the village concept that counts, but the location in relation to through traffic and the trading area. What is more, if the market offering is « diluted » because there are too many tenants, customers are not really sure why they are coming to the centres.



{{Bruno ROGOWSKI}}
_ How does a brand make its choice?



{{Cédric MOULIN}} (VF Europe)
_ A brand selects the most dynamic centres, not necessarily the largest ones. Some centres are too focused on the French consumer, and their advertising is in French – the brands are looking for more exposure.



{{Christian GARCIA}} (Managing Director of Mango worldwide)
_ Are developers interested in setting up concepts in the Middle East?



{{Robert VAN DEN HEUVEL}} (BVS Outlet villages)
_ It depends on the capacity but also on future opportunities like in China. Currently, we are too much of a small player to invest in the Middle East.



{{Neil CHAPMAN}}, Chameleon Retail
_ From a retailer’s perspective, one needs to find the owner lasting in the long term and investing in the right scheme (marketing, size, brands).



{{Robert VAN DEN HEUVEL}} (BVS Outlet villages)
_ The local knowledge and expertise are crucial.



{{Christian GARCIA}} (Managing Director of Mango worldwide)
_ We opened an outlet centre in Dubai and one in the Philippines but the local knowledge is missing even though they have the capital and well designed outlets.



{{Cédric MOULIN}} (VF Europe)
_ We have to open up to Eastern Europe. It is true, too, that some very nice concepts are being developed in India and in Dubai.



{{From the floor}} (McArthurGlen representative)
_ India is a booming market. The big brands are in the big shopping malls. The question is who are the tenants ready to settle in an outlet in India?



{{Christian GARCIA}} (Managing Director of Mango worldwide)
_ India is indeed a good market but in Dubai there are also many opportunities.


A good year 2008 for the French Factory Outlet Centres

In January 2009, the magdus team has interviewed the marketing managers of several factory outlet centres in France to collect their balance sheet of year 2008. This synthesis brings to light the big tendencies of the activity of the centres in 2008 with regard to the balance sheet of year 2007. In an unfavourable cyclical context, in particular during the second half-year 2008, it seems that the majority of the Factory Outlet Centres had a good activity during year 2008.

{If you are interested in reading the results of the study in English, please contact us: accueil@magdus.com}

Tendances générales

Les centres de marques ne fonctionnent pas tous à l’identique.


Leur pouvoir d’attraction, et donc leur impact, diffèrent en fonction de leur plancher commercial, de la densité des marques attractives, de l’environnement dans lequel ils s’insèrent (…)


Toutefois, l’observation des magasins d’usine et centres de marques européens permet de dégager une tendance générale : autour du concept de base, se greffent désormais maintes activités ludiques, de divertissement et de loisirs.



Pour éclairer votre point de vue sur l’évolution du concept, vous pouvez télécharger les études suivantes:

-* Innovation, centres de marques et magasins d’usine (2007)

-* Centres de marques : les nouvelles approches du concept en Europe (2004)

-* Analyse et du développement du concept magasin d’usine et de négoce : situation comparée des centres Troyes, Roubaix et Talange (2001) – Synthèse

-* Analyse et développement du concept magasin d’usine et de négoce : situation comparée des centres Troyes, Roubaix et Talange (2001) – Etude complète



Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez nous joindre par courriel : [->accueil@magdus.com]

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All the speakers

-* François Baroin, Maire, Ville de Troyes
-* Christine Baudchon, Directeur du réseau, Zapa
-* Alessandro Bedeschi, General Secretary, European Association of Fashion Retailers
-* Jean-Loup Besquent, Directeur filiale outlet europe, CWF / Vecopri
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